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Nos épiceries participatives

                                                 Principe:

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Mettre à disposition une épicerie alimentaire par pôle géographique, structurée comme un commerce classique, à un détail près: Les participations proposées avoisinent les 10 et 20% de ce qui est normalement pratiqué en grandes surfaces Son fonctionnement se simplifie dans la mesure où se seraient les usagers qui par leur fréquentation et leur participation assureraient son entretien et sa viabilité.

Les usagers possédant déjà une prescription pourront occasionnellement se procurer à un coût modique des commissions supplémentaires qui pourraient leur manquer avant leur prochain approvisionnement.

 

 

 

Objectifs:

787Développée autour de la mission d’aide alimentaire, cette « Épicerie participative » prend alors pleinement un rôle d’acteur social: Au-delà du fait de permettre au quidam en difficulté d’aller faire son marché « comme tout le monde », c’est toute une dynamique dite de « réinsertion » qui prend vie, et qui illustre alors à merveille la philosophie de notre engagement :« L’alimentation est un angle d’approche de l’action sociale ». En soulageant le besoin vital de se nourrir, les personnes sont disponibles pour davantage d’insertion.

De plus, cette mise à disposition complémentaire d’aliments pourrait pallier les délais que les bénéficiaires endurent dans l’attente rencontrée parfois d’un rendez-vous avec les travailleurs sociaux déjà fort sollicités.

Ces « Épiceries Participatives », lieux ouverts à la frange la plus précaire de la population de Bourges, se veulent de véritables lieux de rencontres et d’échanges. Elles sont hautement appréciées dans leur forme sociale.

Ces nouvelles dispositions générant des coûts d’exploitation raisonnables apportent un service supplémentaire et soulagent bien des familles. Les dividendes dégagées sont utilisées pour le fonctionnement général et permet de dégager des possibilités financières pour l’achat de produits d’hygiène.

 Situation:

 

Le comportement des bénéficiaires s’est alors modifié. Il est à constater que la plupart d’entre eux préfèrent fréquenter « les Épiceries Participatives », plutôt que de bénéficier d’un colis alimentaire, aussi complet que possible. Leurs témoignages et leurs pratiques nous auront convaincus.

Il est évident que l’urgence est multiforme et que les personnes dans le besoin sont chacune dans une situation différente. Un stade intermédiaire était à créer dans l’aide telle que nous la prodiguons hier.

L’état de précarité trouve sa source dans une multitude de facteurs. Économiques, politique, conjoncturels, structurels, sociaux et humains. Ces facteurs engendrent des pertes d’autonomie financière face à la nécessité de se loger, de se nourrir, de se vêtir… Si la précarité peut atteindre la classe moyenne, nous pouvons remarquer que celle-ci n’aura pas le même impact sur les familles en général, puisque celles-ci n’ont pas toutes les mêmes conditions de vie, les mêmes priorités, le même fonctionnement.

 

 

 Prescription:

 

Les travailleurs sociaux dont la mission est de diriger vers l’ A.D.A.A les familles les plus démunies seraient à même de pouvoir établir un accès à l’ Épicerie Participative pour des familles nécessiteuses, mais dont la situation de gène financière serait moins dramatique que pour celles auxquelles elles doivent prescrire d’une aide alimentaire, dans le moyen ou long terme. Il est nécessaire de créer des strates pour une approche plus pertinente adaptée à la spécificité de chacun. Aucune famille n’a la même situation ! Il faut adapter l’Aide Alimentaire dans le temps et en quantité, en fonction du besoin de chacun, en évitant de catégoriser l’ensemble.

Cette prescription ne serait qu’un coup de pouce réservé à certaines familles pour les aider à traverser une période délicate et parfois empêcher la dégradation de leur situation personnelle qui aboutirait à une Aide Alimentaire de Secours complète, pour une longue période.Enfin à ces familles moins démunies que d’autres, nous les invitons à nous aider et  à aider les autres.

 

 

 

« Nos aînés ont réussi à abolir l’esclavage, aussi l’apartheid, pourrons nous, à notre tour avoir la force d’abolir la faim »
 «L’épicerie participative : Son nom même lui donne son tout sens. »